Depuis l’Antiquité, sept constructions exceptionnelles ont marqué les esprits par leur grandeur, leur beauté ou leur ingéniosité. Ces merveilles, toutes situées dans le monde méditerranéen ou proche-oriental, ont été recensées par des écrivains grecs du IIe siècle avant J.-C. Aujourd’hui encore, elles symbolisent l’apogée de l’art et de la technique anciens. Voici celles qui sont entrées dans l’histoire et celles qui n’existent plus que dans les récits.
Sommaire
La pyramide de Kheops : la seule encore debout
La pyramide de Kheops, située près du Caire en Égypte, est la plus ancienne et la seule des sept merveilles du monde antique encore visible aujourd’hui. Construite au XXVIe siècle avant J.-C., elle domine le paysage depuis plus de 4 500 ans. Dans le monde antique, elle impressionnait déjà les voyageurs par sa taille et sa précision. Aujourd’hui, elle reste un témoignage tangible de ce que les civilisations anciennes ont pu accomplir. Vous pouvez la visiter au détour d’un voyage en Egypte. Les merveilles comme celle-ci sont rares : celle-ci est la seule à avoir résisté au temps.
Les jardins suspendus de Babylone : entre mythe et réalité
Attribués à la ville de Babylone, les jardins suspendus sont décrits comme une succession de terrasses plantées, irriguées par un système ingénieux. Pourtant, aucune trace archéologique certaine n’a été trouvée dans Babylone, ce qui alimente le doute sur leur existence réelle. Certains historiens pensent qu’ils étaient en fait situés à Ninive, mais la tradition les place dans Babylone. Dans la liste des merveilles, ils occupent une place ambiguë : célèbres, mais invisibles. Leur mystère fait partie de ce qui les rend fascinantes dans le monde d’aujourd’hui.
Les cinq merveilles disparues
Ces cinq constructions, bien qu’admises dans la liste antique, ont toutes disparu à cause de tremblements de terre, d’incendies ou du temps. Le phare d’Alexandrie, érigé sur une île au IIIe siècle avant J.-C., guidait les navires vers la grande ville portuaire. Le colosse de Rhodes, statue de bronze géante, se dressait à l’entrée du port de cette île grecque. Le temple d’Artémis à Éphèse, en Asie Mineure, était l’un des plus vastes sanctuaires du monde grec. Le tombeau d’Halicarnasse, en Carie (actuelle Turquie), donnait son nom à tous les mausolées ultérieurs. Enfin, la statue de Zeus à Olympie, œuvre de Phidias, impressionnait par sa majesté divine. Aucune de ces merveilles n’existe plus, mais leurs récits persistent dans les textes anciens. Elles sont toutes liées à une ville, un siècle, une légende et toutes font partie intégrante de l’histoire du monde.
Leur place dans le monde d’aujourd’hui
Ces merveilles continuent d’inspirer les voyageurs, les historiens et les créateurs. Bien que la plupart aient disparu, leur souvenir vit dans les musées, les livres et même les parcs thématiques. Certains sites, comme l’emplacement de Babylone en Irak ou les ruines d’Halicarnasse en Turquie, attirent encore des visiteurs en quête de traces du passé.
Le phare d’Alexandrie, bien qu’englouti, reste un symbole de la ville. Le colosse de Rhodes, le temple d’Éphèse et le tombeau d’Halicarnasse sont évoqués dans de nombreux récits. La pyramide de Kheops, seule survivante, rappelle quant à elle que ces merveilles sont bien plus que des légendes : elles sont une part essentielle de l’histoire du monde. Dans chaque parc, chaque musée ou chaque récit de voyage, on retrouve l’écho de ces sept merveilles qui, même disparues, restent vivantes dans la mémoire collective.
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